Chaque année, les moyens pour défendre votre cadre de vie sont toujours plus nombreux. Mais ces importantes dépenses pourraient être attribués à d'autres projets pour la ville et ses habitants. Pour maintenir notre cadre de vie, nous devons changer nos usages.
692.511€ par an pour la propreté
Un budget en hausse depuis 2015, d’abord car la Ville a décidé de consacrer plus de moyens à cette question prioritaire, mais aussi parce que la Mairie a récupéré l’entretien d’importantes surfaces anciennement privées à la suite des rénovations urbaines des Carreaux et de la Cerisaie, ainsi que lors de la rétrocession de la partie du domaine public entretenue par la Communauté d’Agglomération (Val-de-France puis Roissy-Pays-de-France).
14 agents à la régie propreté
Ils sont 14 à se consacrer tous les jours au nettoyage des rues entretenues par la Ville. À cela, il faut ajouter les agents de la brigade anti-tag (deux fonctionnaires) et les 13 agents du service des Espaces verts, ainsi que les agents de la Communauté d’Agglomération de Roissy-Pays-de-France qui interviennent pour le nettoyage des voiries CARPF, ou des prestataires privés, comme l’entreprise Derichebourg, qui s’occupe par exemple du nettoyage manuel sur les secteurs des Carreaux, du Clair-de-Lune et de la Cerisaie ainsi que du nettoyage mécanique sur toute la ville. Bref, ils sont nombreux à se mobiliser pour votre cadre de vie.
1,5 tonnes de déchets par semaine sont aussi déposés au pied des corbeilles.
Or ce petit geste, déposer son sac d’ordures ménagères au pied de la corbeille publique car on a un peu “la fl emme” de l’amener à la borne d’apport volontaire ou à son container, ce tout petit geste a un coût pour vous : ces sacs-là sont en effet collectés à part, une fois par semaine seulement, par un prestataire privé. Cela représente 64 565 euros par an dépensés par la Ville. Une dépense largement évitable… Et si ces 64 565 euros étaient dépensés par exemple l’été, pour des activités familiales, tout le monde ne s’en porterait-il pas mieux, non ?
522 corbeilles publiques.
Elles sont régulièrement collectées, de une à quatre fois par semaine selon leur localisation.
10 tonnes de déchets par semaine sont ainsi collectées dans les sacs estampillés Villiers-le-Bel par les agents de la Ville.
21 points noirs recensés
Ce sont les endroits où les dépôts sauvages sont malheureusement réguliers. Une équipe du service Propreté, l’équipe Points Noirs, est spécialement dédiée à leur ramassage qu’elle effectue au quotidien, parfois assistée d’un tractopelle.
Face à ça, la Ville possède deux armes nouvelles et particulièrement effi caces :
• D’une part la mise en place de barrières et d’enrochements qui empêche l’accès aux principaux points noirs. C’est le cas notamment pour les chemins agricoles. En empêchant l’accès aux véhicules, ils limitent
les dépôts sauvages.
• D’autre part, la police municipale dispose désormais d’appareils photos camouflés à déclenchement automatique. Ils sont installés à proximité des points de dépôts pour identifier les contrevenants. Ce fût le cas, par exemple, à proximité du château d’eau du Mont Griffard. Les appareils photos ont permis d’identifier plusieurs personnes qui venaient “tranquillement” déposer leurs gravats sur le chemin. Identifi és avec les clichés, ils ont été convoqués au Tribunal et ont écopé d’une forte amende.
• Tous les dépôts sauvages déposés en ville, sur les points habituels ou non, représentent entre 18 à 20 tonnes chaque semaine !