Avant que ne débutent les premiers aménagements prévus pour la rénovation urbaine du Village, l’INRAP, Institut national de recherches archéologiques préventives, interviendra prochainement afin de réaliser un diagnostic archéologique.

Un diagnostic archéologique permet de vérifier si le terrain recèle des traces d’anciennes occupations humaines susceptibles d’être détruites lors de la réalisation des travaux d’aménagement. Au cours de cette opération, les archéologues recueillent toutes les données permettant de reconstituer l’histoire du site et de ses occupations anciennes.

Pour permettre ce diagnostic, il est nécessaire de préparer les terrains concernés. C’est pourquoi, à partir du mois d’octobre et pour une durée de deux mois, plusieurs types d’intervention vont être réalisés simultanément sur les parcelles situées entre la rue Louise-Michel et la ruelle Fessart d’une part, et la rue Gambetta et la rue du Pressoir d’autre part.
• Les terrains vont être nettoyés et débroussaillés.
• La Ville essaiera autant que possible de conserver les arbres sur ces terrains, conformément à sa politique de développement durable et de sauvegarde du patrimoine naturel. Mais certains arbres malades devront néanmoins être abattus.
• Plusieurs bâtiments, dont le hangar situé aux numéros 27 et 29 de la rue du Pressoir et les petits bâtiments du 56 rue Gambetta, vont être désamiantés puis déconstruits.

Une fois ces travaux réalisés, l’INRAP pourra commencer ses premières investigations de diagnostic durant le 1er semestre 2022. En fonction des découvertes effectuées, l’INRAP prendra alors la décision le cas échéant d’entreprendre des fouilles plus poussées.

• Fouilles de diagnostic : comment ça se passe ?

  Pour effectuer des fouilles de diagnostic, les archéologues de l’Inrap doivent creuser des tranchées, de 30 cm à 4 m de profondeur et de 1,3 à 3 m de largeur, à intervalles réguliers, sur 5 à 10% du terrain concerné. Les zones sondées font l’objet de pré-fouilles par les archéologues. En fonction de l’intérêt des objets trouvés, les chercheurs décideront ensuite de fouilles plus poussées ou pas, qui pourraient intervenir, le cas échéant, d’ici l’automne prochain.