Pour les habitants qui ne connaissent pas encore l’Agenda 2030, pouvez-vous leur expliquer en quoi cela consiste ?

Mr Maquin : C’est un carnet de bord, une feuille de route pour donner de la cohérence et du sens aux actions de développement durable. C’est comment, à partir d’une action complètement de terrain, la Municipalité répond aux objectifs mondiaux de la COP (Ndlr : Conférence des Parties, instance suprême des conventions réunissant États et institutions internationales sur le climat).

Deux paraboles traduisent très bien cela...

Mr Maquin : Ce sont celles du colibri et du papillon. Selon une légende, le colibri symbolise la valeur et la portée de chaque geste. L’effet papillon est également connu : un seul battement d’ailes représente l’immobilisme. Par contre, l’un après l’autre, il permet de s’envoler. En somme, chacun de nous, par des petits gestes, peut oeuvrer en faveur du développement durable et, donc, de l’Agenda 2030.

Ce dernier ne compte pas moins de 115 actions... Ont-elles toutes leur importance ?

Mr Maquin : Je le pense. Chaque service de la Ville nous fait part des actions essentielles qu’il mène et qu’il veut voir inscrites dans l’agenda 2030. Cela était très différent avec l’agenda 2021 où nous devions un peu les inciter à le faire.

Cela marque-t-il une prise de conscience ?

Mr Maquin : Absolument. C’est la grande réussite de cet agenda 2030. C’est une prise de conscience générale, de chacun des services, de chacun des élus et aussi, je l’espère, de la population qui semble de plus en plus impliquée. Une réelle prise de conscience à la fois du travail que l’on a pu faire mais aussi du travail en commun. Et c’est aussi la réponse à une réalité : il y a véritablement une nécessité aujourd’hui à mener des actions quand on voit le dérèglement climatique, les problématiques de l’énergie... Tous ensemble, nous nous accordons à dire qu’il faut faire quelque chose.

D’où la volonté d’un COPIL (comité de pilotage) faisant interagir un maximum d’acteurs de la Ville ?

Mr Maquin : C’est exact. L’intérêt de son rôle et les résultantes de son efficacité découlent du fait qu’il intègre tout d’abord les habitants (à travers les conseils citoyens ou les comités de quartier). Car toutes les actions que nous menons sont faites avant tout pour la population. Mais il inclut également les associations, les partenaires institutionnels et des membres du conseil municipal.

Quelles ont été les grandes réussites du précédent agenda et les ambitions actuelles pour ce nouveau programme ?

Mr Maquin : Notre commune a toujours été pionnière en matière d’énergies durables. Mais parmi nos plus belles réussites, on peut citer le plan Vélo, la Cité éducative, la réhabilitation du Mont Griffard, les forums sur l’emploi ou les inégalités... Mais la plus importante réussite, à mon sens, est la prise de conscience et l’implication de chacun. Il y a une réelle synergie. Et la plus grande participation de la population aujourd’hui est signe d’un bel avenir pour notre ville de Villiers-le-Bel.

Quelles sont les actions à venir ces jours-ci ?

Mr Maquin : Avec les beaux jours, reviennent les activités de plein air contribuant de façon ludique, sportive, éducative, sociale ou encore médicale au bien-être de nos enfants, de nos seniors, de nous tous... Le printemps marque aussi le retour des jardins partagés et des jardins des écoles. Côté énergétique, nous continuons à élargir nos réseaux de façon durable... Sans oublier, le grand rendez-vous des Journées de la Santé et du Développement durable qui auront lieu du 14 mai au 1er juin.