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Publié le 31/05/2023 par Mairie de Villiers-le-Bel

Sans emploi, sans formation ni perspective, en quelques mois, Ibrahim a réussi à se sortir de la « galère » que connaissent beaucoup de jeunes au moment d’entrer sur le marché de l’emploi.

Ibrahim est un jeune homme de 21 ans à l’allure paisible. Quand on le rencontre au centre socioculturel Camille Claudel, il sort d’une semaine d’alternance. Il se prépare à travailler dans les réseaux mobiles à Écouen. Il compte bien s’accrocher tant que ça lui plaît. La confiance se lit sur son visage, et pourtant, il lui en a fallu du courage pour en arriver là.

Quelques mois plus tôt, il était plutôt chez lui, sans emploi ni formation, « occupé » à jouer aux jeux vidéo. « J’étais chez moi. Je jouais beaucoup à la console. Je traînais à droite et à gauche. En fait, j’étais un vrai flemmard ! », commente-t-il, avec détachement et humour. Une dolce vita qui cachait en vérité pas mal d’amertume et de renoncements. Une mauvaise orientation et une première rencontre ratée avec les institutions ont coloré ses premiers pas dans la vie d’adulte. Après un bac pro commerce imposé par ses parents (alors qu’il se rêvait plutôt carrossier ou en train de faire des travaux manuels), Ibrahim renonce à intégrer le BTS qui aurait été le prolongement logique de ses études.

Après le Bac, Ibrahim envoie alors des candidatures et n’obtient aucune réponse. « Au début, j’essayais de trouver des petits boulots, comme préparateur de commande sur des sites comme Indeed. J’ai essayé de chercher mais personne n’a voulu m’employer ». La première personne à venir en aide à Ibrahim, c’est sa mère. « Je me souviens qu’elle venait tous les vendredis au PIJ pour me parler d’Ibrahim », raconte Djouhoudi Mahamdou, référent PRIJ.

Après un premier SMS resté sans réponse, Djouhoudi passe la vitesse supérieure et se rend directement au domicile d’Ibrahim qui vit chez ses parents à Derrière-Les-Murs. « Je vois un gars qui toque à ma porte. Il connaît mon prénom et mon nom. Ça m’a fait bizarre ! ». N’empêche que l’effet de surprise fonctionne, puisque c’est à partir de ce moment qu’Ibrahim décide de faire confiance à Djouhoudi. Pas facile après avoir été déçu par d’autres institutions. « Quand j’ai mis un pied dans la porte, j’ai fait 95 % du travail » explique Djouhoudi.

La suite tourne comme sur des roulettes. En peu de temps, le référent met Ibrahim sur de véritables pistes d’emploi. Un chantier polyvalent fin janvier, et cette formation en alternance à Écouen où Ibrahim se plaît, lui qui n’aurait jamais pensé au métier de technicien mobile. Maintenant, c’est Ibrahim qui sert de relai à Djouhoudi, pour aider d’autres potes pris dans cette « galère » qu’il a connue : « C’est important pour moi de pouvoir m’appuyer sur les gens que je suis. Le plus dur, c’est d’en rencontrer un, et tout le reste suit » explique Djouhoudi.

Pour Ibrahim aussi, le plus dur a été de pouvoir faire confiance à un adulte, qui plus est, un représentant de l’institution. La confiance des jeunes, ça s’acquiert, ça se cultive. Mais une fois qu’on l'a, l’envol est assuré !

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