C’est un projet pilote que lance le service Petite enfance, conjointement avec le CCAS (centre communal d'action sociale) : celui d’une garderie éphémère pour aider les familles.

Une matinée par semaine, cette garderie ouvrira ses portes de 9h à 12h, pour accueillir une douzaine de bambins (des enfants marcheurs jusqu’à l’entrée en maternelle) :

• le jeudi matin au centre socio-culturel Salvador-Allende
• le vendredi matin au centre socio-culturel Boris-Vian.

Ces deux matinées, un prestataire viendra sur place, avec son matériel et son personnel et mettra en place cet accueil éphémère. Le dispositif (gratuit pour les familles) est entièrement financé par l’État, dans le cadre d’un Appel à manifestation d’intérêt (AMI).

Les familles sont adressées par des partenaires : Pôle emploi, la Protection maternelle et infantile, la Mission locale, le Service social départemental, les centres socio-culturels, la Caisse d’allocations familiales, le Centre communal d’action sociale ou le service Petite enfance. Les 17 premières places (sur les 24 possibles) ont déjà été attribuées le 17 décembre, lors d’une première commission d’attribution. Pour le moment, le dispositif est expérimental : il sera évalué d’ici 6 mois en lien avec les familles bénéficiaires.

Un choix qui ne doit rien au hasard.
À chaque fois, l’admission de l’enfant dans cette garderie éphémère se fait sur une raison bien précise : travailler la séparation avant l’école maternelle, besoin du parent d’avoir un peu de temps pour soi ou pour entamer une démarche de retour à l’emploi, etc.
Des critères hautement sociaux, en lien avec la stratégie de lutte contre la précarité mise en place par la Ville. En levant les freins grâce à ce mode d’accueil expérimental, le service Petite enfance favorise ainsi l’insertion de ces familles, notamment professionnelle.